Quand l’Orient fascinait les artistes de l’Occident

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Le Bain Turc de Jean-Auguste-Dominique Ingres. © Musée du Louvre

Le Bain Turc de Jean-Auguste-Dominique Ingres. © Musée du Louvre

 

Au XIXe siècle, les plus grands artistes européens sont partis chercher l’inspiration au levant, et notamment en Turquie. Ils en ont souvent rapporté une image tronquée et fantasmée.

«Oh Stamboul ! De tous les noms qui m’enchantent encore, c’est toujours celui-là le plus magique. [...] Et ces rues, ces places, ces banlieues de Constantinople, il me semble qu’elles sont un peu à moi, comme aussi je leur appartiens.» Quelques années après avoir publié Aziyadé (1879), récit de sa passion pour une jeune beauté cloîtrée dans un harem, Pierre Loti voudrait faire durer le sortilège. Mais pour l’écrivain au long cours, l’enchantement provoqué par cette «ville unique au monde» a déjà cédé la place à la mélancolie. Il déplore que la modernité et le tourisme défigurent «sa» Turquie. Le siècle d’or de l’orientalisme s’achève sur une désillusion.

Pierre Loti, photographié vers 1890 dans sa maison natale de Rochefort

Pierre Loti, photographié vers 1890 dans sa maison natale de Rochefort (Charente-Maritime). Dans son refuge, l’écrivain fit de chaque pièce l’évocation d’un de ses voyages : chambre chinoise, pagode japonaise, mosquée et, bien sûr, salon turc avec sofa, coussins, tentures… – © CC- Wikimedia commons

 

Ce mouvement avait commencé au début du XVIIIe siècle par une révolution. En 1821, les Grecs, soutenus par les grandes puissances (France, Royaume-Uni, Russie), arrachaient leur indépendance à l’Empire ottoman. La région se trouvait soudain sous les feux de l’actualité, déportant du même coup le regard de l’intelligentsia romantique vers l’est. Des peintres et des écrivains se ruèrent dès lors en quête de nouvelles muses vers cet horizon qui, depuis les croisades, fascinait autant qu’il inquiétait. Le terme «orientalisme» apparut une dizaine d’années plus tard, vers 1830, pour désigner d’abord l’étude des langues et des civilisations orientales puis, très vite, le «goût des choses de l’Orient». Et cette soudaine passion exotique, nourrie de mythes, créa un large répertoire d’images et de mots, de formes, de couleurs et de thèmes nouveaux où les artistes vinrent s’approvisionner. Par précaution, ces derniers intégrèrent alors les missions officielles, scientifiques, militaires, commerciales ou diplomatiques. Puis le voyage devint moins périlleux. Et dès les années 1840, un embryon de tourisme organisé vit même le jour. En 1861, le premier Joanne (l’ancêtre des Guides Bleus) consacré à l’Orient paraissait. Les hôtels remplacèrent peu à peu les caravansérails. L’ouverture du canal de Suez et le développement des liaisons maritimes et ferroviaires stimulèrent encore les déplacements.

Les jeunes élites européennes, cependant, n’avaient pas attendu que l’Orient-Express relie enfin Paris à Istanbul, en 1883, pour faire du levant l’étape privilégiée. Là-bas, avait décrété le philosophe allemand Friedrich Schlegel dès 1800, se trouvait le «suprême romantisme». «L’Orient et l’Occident ne peuvent plus être séparés», avait renchéri Goethe en préface de son Divan occidental-oriental (1819), œuvre inspirée par la découverte de la poésie persane. Succédant à l’humanisme gréco-romain qui avait dominé la culture européenne trois siècles durant, la renaissance orientale allait se mettre en quête des racines communes de deux mondes de longue date séparés. Chateaubriand fit le premier pas. L’immense succès de son Itinéraire de Paris à Jérusalem (1811) lança la vogue du récit de voyage. Très critique du despotisme ottoman, il consacra tout de même l’Orient comme berceau du sacré. Un peu plus tard, Victor Hugo, resté en France mais nourri de poèmes arabes et persans, publiait ses Orientales (1829). «Au siècle de Louis XIV, on était helléniste, annonça-t-il dans sa préface, maintenant, on est orientaliste. » Dans la foulée, Lamartine alla chercher à l’est l’origine unique des monothéismes. Sous le charme des paysages du Bosphore, «éblouissement du regard et de l’âme», il prédit l’effondrement imminent de l’Empire ottoman et appela l’Europe à protéger cette brillante civilisation en décadence. Son Voyage en Orient (1835) devait installer l’expression dans la langue française. Mais l’Orient des romantiques baignait dans la nostalgie des civilisations disparues qu’ils magnifiaient en un «ailleurs» idéalisé. Ils avaient rêvé l’Orient magique ; le réel les désenchantait. N’ayant d’yeux que pour les vestiges d’un passé glorieux, ils les fermaient sur le présent.
illustration des Mille et Une Nuits par L. Carre, 1931). - © CC- Wikimedia commons

C’est Antoine Galland, un érudit ayant passé des années au levant, qui publia en 1704 la première traduction des Mille et Une Nuits dans une langue européenne. Un immense succès qui lança la vogue de la fiction exotique. Réduite à sa seule volupté, Shéhérazade inspira notamment une importante veine de contes orientaux licencieux (illustration des Mille et Une Nuits par L. Carre, 1931). – © CC- Wikimedia commons

 

Certains préférèrent les voyages orientaux artificiels, offerts ici par les stupéfiants de là-bas. Ainsi, Charles Baudelaire, membre assidu du «Club des haschischins», des fumeurs de haschisch parisiens, donna à ses Fleurs du mal les parfums et les couleurs de cette projection fantasmagorique. La femme y tenait souvent le premier rôle. Comme chez Nerval qui, le cœur brisé, était allé la chercher en Orient, emportant avec lui ses fantasmes d’Antiquité mystique. Son Voyage en Orient (1851) déploie la vision intérieure d’un périple effectué dix ans plus tôt. Durant son long séjour – Le Caire, Beyrouth et Constantinople – le poète avait adopté le costume et les mœurs locaux, et rêvé d’épouser une fille du pays. Hélas, le rêve ne résista pas à l’épreuve du réel et il regagna, déçu et amer, le Vieux Continent. Dix ans plus tard, son ami Théophile Gautier embarqua à son tour pour Constantinople, le regard plus ouvert. Le «sultan de l’épithète», comme le surnommaient les frères Goncourt, avait pourtant érigé de loin l’Orient en conservatoire d’un art éternel et primitif. Il avait aussi été l’un des premiers à forger le mythe de la femme orientale, fatale bien entendu, à la beauté dangereusement irrésistible. Pour La Presse, il s’était fait journaliste, composant de somptueux tableaux. Vêtu du costume oriental, qui lui donnait «un air de mamamouchi très respectable», il arpentait, émerveillé, les marchés et les bazars, fréquentait les cafés et s’aventurait jusque sur la rive asiatique, dans le dédale de l’«Istanbul miséreux et délaissé», rarement visité des touristes. Il lui semblait d’ailleurs, à regret, que la société turque se transformait, s’occidentalisait, perdant ainsi sa pureté.

Un émoi que partagea Gustave Flaubert lors de son séjour en Egypte et en Turquie de 1849 à 1852. Choqué par l’extrême misère, il n’eut pas de mots assez durs pour les tyrans qui nageaient dans l’opulence et accablaient leurs peuples d’impôts. Leurs bonnes manières, pour lui, n’étaient qu’une façade : «La civilisation européo-orientale que l’on a voulu plaquer sur le musulmanisme est une monstruosité. Tous les beys éduqués en France n’en sont pas moins turcs dans le fond, ils portent des bottes vernies et dans l’intérieur du harem tuent leurs femmes à coups de sabre […] Je crois que l’Orient est encore plus malade que l’Occident. » Un état qui ne saurait pourtant justifier la domination occidentale. Dans ses notes, l’écrivain fustigeait les superficialités de la mode orientaliste et le tourisme, dénonçant l’exploitation commerciale des lieux saints. Il insistait sur la splendeur passée d’une civilisation réduite par ses contemporains à des «pacotilles». De retour dans sa maison normande, c’est entouré d’un bric-à-brac de souvenirs exotiques qu’il écrivit ses derniers chefs-d’œuvre. Il situa dans une Carthage antique et onirique son Salammbô (1862), poème épique gorgé d’érotisme et de sang. Et dans Hérodias, l’un de ses Trois contes (1877), il transposa le mythe biblique de Salomé, enfant innocente devenue l’archétype de la tentatrice, envoûtante jusqu’à la mort, dans l’univers des Mille et Une Nuits.

Sur la toile aussi, l’orientalisme brilla de mille feux. Les plus grands pinceaux du siècle s’y frottèrent. D’Ingres à Matisse, des génies de style très divers allaient tenter de donner à voir l’insaisissable, oscillant, eux aussi, entre fantasme romantique et étude ethnographique. Au XVIIIe siècle, déjà, des pionniers étaient venus puiser dans la Corne d’or un nouveau répertoire de formes et de sujets. Pendant que des artistes sédentaires se faisaient une réputation en brodant des «turqueries» d’atelier, ceux-là se risquaient à aller les saisir sur place. La plupart tombèrent dans l’oubli. Pas le Valenciennois Jean-Baptiste van Mour qui partit en 1699 avec le nouvel ambassadeur à Constantinople, et y mourut en 1737. Ce «peintre ordinaire du Roy au Levant» a laissé des scènes détaillées sur la vie à la cour du sultan pendant l’ère des Tulipes (1718-1730).

Tableau de Jean-Baptiste van Mour-réception de l'Ambassadeur de France

Tableau de Jean-Baptiste van Mour : réception de l’Ambassadeur de France, le vicomte d’Andrezel, par le Sultan Ahmed III, le 17 octobre 1724, à Constantinople. – © CC – Wikimedia Commons

Les peintres orientalistes du XIXe siècle ne voyagèrent pas tous. Beaucoup imaginèrent scènes et paysages depuis leur atelier. Pour s’approvisionner en couleurs locales, ils frappèrent chez Jules-Robert Auguste, qui avait rapporté d’un long périple autour de la Méditerranée une large collection de costumes et d’objets qu’il prêtait volontiers à ses confrères. Le jeune Eugène Delacroix emprunta à cette caverne d’Ali Baba de quoi enrichir en détails ses premières œuvres, comme sa fameuse toile intitulée La Mort de Sardanapale (1827).

La Mort de Sardanapale d'Eugène Delacroix. Musée du Louvre. - © CC - Wikimedia Commons

La Mort de Sardanapale d’Eugène Delacroix. Musée du Louvre. – © CC – Wikimedia Commons

Mélangeant allégrement lieux et époques, la première génération fixa traits et thèmes privilégiés. Ingres transposa les canons du classicisme dans la quiétude colorée de l’imaginaire oriental. Ses scènes de harem s’inspirèrent des lettres de Lady Mary Wortley Montagu, épouse d’un ambassadeur anglais à Istanbul qui avait pu visiter des lieux interdits aux hommes. Mais de La Grande Odalisque (1814) au Bain turc (1862), les tableaux d’Ingres reflétaient avant tout le désir masculin. Et cette représentation sensuelle réduisait l’Orientale à un fantasme. Un filon qui devait enrichir de nombreux artistes. Comme Jean-Léon Gérôme, que de brèves excursions en Turquie et en Egypte avaient marqué durablement. Celui-ci profita de l’engouement pour les odalisques. Le meilleur de sa production, Le Prisonnier et le Boucher turc (1861), Promenade du harem (1869) ou encore La Prière à la mosquée (1871), lui fut inspiré par le courant orientaliste. Des étudiants venus de toute l’Europe affluèrent à ses cours aux Beaux-Arts de Paris.

Le Marchand de peaux de Jean-Léon Gérôme, Le Caire (1869),

Le « Marchand de peaux » de Jean-Léon Gérôme, Le Caire (1869), collection particulière – © CC – Wikimedia Commons

 

Dans un premier temps, aux peintres comme aux écrivains, l’Orient importa plus par ce qu’il évoquait que par ce qu’il était. Il était une pure projection de l’esprit. En 1830, la conquête de l’Algérie, alors sous domination ottomane, permit, par sa proximité, à une nouvelle génération de découvrir à son tour l’Orient. A la représentation d’un «ailleurs» fantasmé succédèrent alors l’observation et le travail «sur motif». Mais ces artistes trimballaient aussi avec eux une «vision» préexistante, qui déterminait leur perception. Ils débarquèrent les valises pleines de songes et d’attentes – comme Delacroix, imprégné des Contes turcs de Byron, qui crut voir au Maghreb «l’Antiquité retrouvée» – avant de les remplir au retour de notes et de croquis, mais aussi de costumes et d’objets. Bijoux, robes, manteaux, babouches, turbans, tapis… ces «sentinelles de l’imaginaire » comme les désigne l’historienne de l’art Christine Peltre (Orientalisme, éd. Terrail, 2004) rappelleront lieux et atmosphères, garantissant l’authenticité du détail. Delacroix, qui craignait de ne rapporter «qu’une ombre» de son séjour, garda surtout en mémoire une lumière inédite.

«Ne pas oublier», notait aussi souvent en marge de ses dessins algériens Théodore Chassériau, dont Théophile Gautier décrivit ainsi l’atelier : «Dans le petit divan où il se reposait quelquefois, les yatagans, les kandjars, les poignards, les pistolets circassiens, les fusils arabes, les vieilles lames de damas niellées d’argent et de corail, tout ce charmant luxe barbare, amour de peintre, se groupait encore en trophée le long des murs ; négligemment accrochés, les gandouras, les haïks, les burnous, les cafetans, les vestes brodées d’argent et d’or, donnaient aux yeux ces fêtes de couleur par lesquelles l’artiste tâche d’oublier les teintes neutres de nos vêtements lugubres, et semblaient avoir retenu entre leurs plis fripés et miroités les rayons du soleil d’Afrique. » Son bref séjour au Maghreb en 1846 avait été une révélation. A Constantine, il avait vu «des choses bien curieuses, primitives et éblouissantes, touchantes et singulières », déclarant vivre «dans Les Mille et Une Nuits». Réalisés après son retour d’après des modèles parisiens, ses «nus mauresques», prolongèrent cette extase.

D’autres peintres firent durer le voyage. Parallèlement aux fictions exotiques qui séduisaient le grand public, un autre regard se développa, farouchement réaliste. Adrien Dauzats, Bordelais qui sillonna à partir de 1828 le Proche-Orient et l’Egypte, adoptant le vêtement local pour se «mahométaniser», fut l’un des premiers à chercher l’objectivité. Comme Etienne Dinet, arpenteur de l’Algérie, qui devint Nasr ad Din après s’être converti à l’islam. Ainsi apparut peu à peu le paysage, notamment le désert du Sahara. L’Orient artistique était désormais nord-africain. L’Asie Mineure, trop exposée aux vents de la modernité, fit, elle, de moins en moins rêver : «Il n’y a plus d’Orient pour les poètes. Chateaubriand et Byron sont les derniers qui l’auront vu. Plus d’Orient pour les peintres. La terre est restée, le ciel n’a pas changé, mais les mœurs, les costumes ont disparu», déplorait déjà la revue L’Artiste en 1836. Un monde qu’on voulait figé pour l’éternité se transformait à vue d’œil, rétrécissait, s’uniformisait. L’exotisme se fit donc extrême, lorgnant vers le Japon encore préservé. Les visiteurs de l’Exposition universelle de 1867, à Paris, reçurent tout de même leur content d’arabesques, mais l’Europe absorbait maintenant en quantité industrielle les produits et les images d’un ailleurs de moins en moins étranger.

L’orientalisme a aussi séduit… les Orientaux. Khalil Bey, diplomate ottoman qui commanda le Bain turc à Ingres, fut un «passeur » essentiel entre les deux mondes. Sa fabuleuse collection initia aux odalisques une élite ottomane sous influence occidentale. Osman Hamdi Bey fut le premier grand orientaliste ottoman. Issu d’une élite convaincue que le déclin et le retard technique commandaient de «s’ouvrir à l’Occident et de réformer l’empire sur son modèle, il vint étudier la peinture aux Beaux-Arts de Paris auprès de Jean-Léon Gérôme avant de devenir le directeur du Musée impérial ottoman.

Le voyage en Occident devint une mode des intellectuels turcs. Dépêché par le sultan au 8e Congrès des Orientalistes, en 1889, l’écrivain Ahmet Mithat Efendi découvrit l’Europe avec les yeux d’un réformateur. Cet «occidentaliste » déclaré admira «la galerie des Machines» de l’Exposition universelle parisienne. Beaucoup moins la «Rue du Caire» librement reconstituée, avec ses ânes, ses narguilés et ses danseuses du ventre. Ahmet Riza Bey, homme politique turc exilé à Paris et futur président du Parlement ottoman, déplorait également cette représentation : «La peinture – la caricature devrais-je dire – qu’ils ont faite de la femme turque est quelquefois si fantastique qu’un Turc en la lisant se croit dans un tout autre pays que la Turquie.» A l’époque kémaliste, certains reprirent pourtant les clichés orientalistes pour souligner la rupture avec l’ancien temps.

Dans L’Orientalisme, l’Orient créé par l’Occident (éd. du Seuil, 1978), Edward Saïd expliquait que ce courant, en renforçant une vision de l’autre à travers des clichés trompeurs, avait agi comme un «agent secret» de la domination coloniale. La culture européenne se serait ainsi valorisée en se distinguant de l’Orient et en s’affirmant supérieure à lui. Pour d’autres commentateurs, l’orientalisme fut d’abord un miroir dans lequel le Vieux Continent s’est regardé lui-même, jusqu’à l’aveuglement. Comme Pierre Loti l’expliqua en 1906 dans Les Désenchantées : roman des harems turcs contemporains, les Occidentaux avaient cru pouvoir dévoiler les secrets de l’Orient, mais son vrai visage leur échappa toujours.

➤ Article paru dans le magazine GEO Histoire sur la Turquie (n°42, novembre – décembre 2018).

Et pour en savoir plus :

Pierre Loti , a été fasciné par l’Orient, comme tous les écrivains et artistes cités dans cet article. Toute son œuvre reflète l’Orient – dans ses romans comme dans ses dessins – à l’image des pays qu’il a visités. De nombreux articles et ouvrages en témoignent.  Et, comme  tous ces écrivains  l’ont fait, Pierre Loti  a rapporté  de ses périples et de ses séjours dans ces pays  une imposante collection d’objets  divers (bijoux, tapis, babouches, costumes traditionnels,  armes…) dont il a entièrement décoré sa maison de Rochefort .

* Pour connaître l’histoire de cette “Maison enchantée “ , et pour la visiter, il suffit de cliquer sur le lien –> http://pierreloti.eu/?cat=117” 

Nous vous recommandons également : 

* De lire (ou de relire)  l’ouvrage -  “Pierre Loti, les fantômes d’Orient”( collectif d’auteurs-  2016 – Paris-Musées Editions)

* De lire (ou de relire) plusieurs des articles qui ont été publiés sur ce thème dans le Bulletin de l’AIAPL,  notamment :

“Sur les  pas de Pierre Loti en Algérie’’  – de Diane Decarreau “(Bulletin N° 29 – Décembre 2013 – pp.2-9)

“La fin de l’Orient, la fin de Loti “ de Patrice Morel (Bulletin N° 33 –décembre 2015 –pp. 5-10)

 * Et aux  étudiants  et chercheurs particulièrement intéressés  , nous recommandons la lecture de la thèse de doctorat de Eiji  HIMAZAKI  ”Figuration de l’Orient à travers les  romans de Pierre Loti et le discours colonial de son époque – Turquie, Inde, Japon”  (soutenue le 7 juin 2012 à l’Université Paris Est-Créteil) .

Le texte complet en est accessible gratuitement en ligne en cliquant sur le lien –>     https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00856964/document

N.B. : Un bulletin hors série de l’AIAPL  sur “Les travaux universitaires consacrés à Pierre Loti” (bibliographie inédite de 1862 à nos jours – établie par Alain Quella-Villéger) , ainsi que les bulletins N°29 et N° 33  peuvent être commandés en vous rendant A la rubrique « nous contacter », « écrire à l’attention du secrétariat général ».

 

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