Actualités – novembre 2024

Novembre 2024

10 novembre 2024

♦ Istanbul : Aux échos des rues, l’ombre de Pierre Loti

Istanbul : Aux échos des rues, l’ombre de Pierre Loti

 

Istanbul, à la croisée des époques, éveille l’écho d’un passé fascinant et la modernité d’une métropole de plus de 17 millions d’âmes. Dans cette ville en pleine effervescence, le regard de l’écrivain Pierre Loti semble encore se poser, capturant l’âme ottomane des ruelles et la poésie du Bosphore. Aujourd’hui, entre les souvenirs de l’Empire et les symboles contemporains comme les drapeaux de la République, Istanbul raconte une histoire de contrastes, où rêve et réalité se mêlent, témoignant d’un héritage vibrant.

Istanbul m’a accueillie comme une ville en perpétuelle transformation. À chaque coin de rue, l’effervescence d’une métropole de plus de 17 millions d’habitants m’embrassait, une démographie bien éloignée de celle qu’a connue Pierre Loti au XIXe siècle (de son vrai nom Louis Marie-Julien Viaud). Aujourd’hui, Istanbul reste fidèle à son rôle historique de mosaïque de peuples et de cultures, un carrefour où se croisent voyageurs, habitants, commerçants et étudiants, comme cela a toujours été le cas au fil des siècles. Ce qui frappait surtout, en me perdant dans ses rues animées, c’était le contraste saisissant entre l’agitation de la population et la douceur silencieuse de l’atmosphère ottomane, encore présente dans l’Istanbul d’autrefois, finement capturée par Loti.

Les souvenirs de cette époque impériale, où la ville baignait dans une lumière mystique, semblent se dissiper dans le tumulte de la vie contemporaine. La ville de Loti, où les marchés étaient des lieux de rencontres intimes et où chaque ruelle abritait des siècles d’histoire, a cédé la place à une Istanbul plus bruyante, plus pressée. Les minarets majestueux et les palais ottomans, bien qu’encore présents, sont aujourd’hui noyés dans un océan d’immeubles modernes, de centres commerciaux et de grandes artères. Loin des promenades solitaires de Loti le long du Bosphore, les quais sont désormais envahis par une foule de passants pressés, de touristes et de taxis qui serpentent sans relâche à travers la ville.

Je résidais dans un petit hôtel boutique près de la place Taksim, un quartier central où l’âme moderne d’Istanbul se révèle dans toute sa splendeur. Autour de moi, les drapeaux turcs flottaient, commémorant avec fierté les 101 ans de la République. Les festivités récentes étaient encore visibles, les banderoles flottant dans l’air, rappelant l’héritage d’Atatürk, ce père fondateur omniprésent à chaque coin de rue. La figure de cet homme, qui a marqué un tournant dans l’histoire de la Turquie, reste vivante, non seulement dans les livres, mais aussi dans les mémoires collectives du pays.

Dans un coin discret du quartier, j’ai croisé un camelot exposant une gamme d’objets hétéroclites sur son chariot de bois. Son modeste étal me proposait des marchandises : des couteaux, des cadenas, des cartes postales. Après quelques hésitations, je me suis laissé tenter par un petit canif turc « Sürmene », avec ses deux lames et son corps en laiton décoré de motifs orientaux. En l’achetant, je me suis senti relié à une époque où les objets étaient bien plus que de simples biens de consommation. Ce couteau, modeste, mais symbolique, m’a semblé être un lien fragile entre le passé et le présent, un artefact de l’orientalisme de Loti, qui voyait dans Istanbul bien plus qu’une simple ville, mais un monde complexe et fascinant.

Et pourtant, dans ce tourbillon moderne, une touche d’authenticité subsiste encore, même dans les recoins les plus discrets de la ville. Les marchés bourdonnants, les conversations qui se tissent autour d’un raki ou d’un thé, tout cela fait écho à une époque révolue, mais vivante dans ces instants fugaces.

Les quais du Bosphore, autrefois solitaires, sont aujourd’hui un enchevêtrement de pas pressés. Les taxis jaunes dévalent la route comme des éclats de lumière dans le crépuscule doré. Le son métallique des tramways se mêle aux chants des muezzins, rappelant le passage du temps entre les époques. Là, la ville murmurait les souvenirs de Loti, celui qui, lors de ses flâneries, se perdait dans les vieux quartiers, découvrant la beauté de la vie ottomane, un monde aux allures de rêve oriental. Déambulant sur ses pas, je n’ai pu m’empêcher de repenser à cette citation de Loti : « Istanbul est une ville où l’on a le sentiment de marcher à la fois dans un rêve et dans la réalité. » Ces mots résonnaient avec une étrange vérité alors que je me perdais dans le dédale de la ville, entre la modernité éclatante et les vestiges du passé. Cette ville semble en effet vivre dans une double dimension, entre l’éternité du rêve et la rapidité du présent.

L’Istanbul d’hier, où les maisons en bois, avec leurs fenêtres entrouvertes, racontaient des secrets à ceux qui s’arrêtaient, a cédé la place à une ville frénétique où l’asphalte et le verre dominent. Chaque coin de rue semble crier la rapidité de notre époque, tout en murmurant doucement les souvenirs d’un passé qui s’estompe. L’influence ottomane, bien qu’encore visible dans certains quartiers, s’est effacée sous l’urbanisation rapide et anarchique de la cité.

La ville a connu une croissance démographique fulgurante, un phénomène qui a radicalement changé son rythme et sa personnalité. Là où Loti écrivait en solitaire sur le Bosphore, observant la ville de loin, aujourd’hui, tout va plus vite. Les humeurs de la ville semblent se perdre dans un flot de néons et de bruits incessants, noyées dans un tourbillon de vie urbaine où les traces du passé sont parfois à peine perceptibles.

Istanbul, entre l’éclat de sa modernité et l’ombre persistante de son passé, est une ville vivante, qui respire à travers les époques. Et même si l’œil de Loti a quitté la ville, ses mots résonnent encore dans les ruelles animées, dans les odeurs d’épices, dans le calme des mosquées et dans l’écho des minarets. Istanbul semble en effet vivre dans une double dimension, entre l’éternité du rêve et la rapidité du présent. Au-delà de la foule, de la modernité et de l’agitation, Istanbul demeure un carrefour de cultures, un lieu où l’histoire s’écrit en permanence, où le passé se heurte au présent, et où l’écrivain Pierre Loti, avec son amour passionné pour la ville, reste une figure visible. Sa vision de l’Istanbul éternelle, vibrante d’une poésie enchanteresse et d’une atmosphère empreinte de mystère, résonne toujours dans les coins de la ville. Même si l’Istanbul d’aujourd’hui est bien différente de celle qu’il a connue, son regard sur la ville continue de nourrir l’imaginaire collectif des voyageurs, des rêveurs, et des amoureux de cette ville mythique.

David Bongard

Istanbul – novembre 2024

 

 Le Bulletin n°51 (octobre 2024) de la Fédération des maisons d’écrivain & des patrimoines littéraires est paru !

Fédération 51 bulletin AIAPL Fédération 51

 

1er novembre 2024

 Sur les pas de Pierre Loti – La Bouinotte Éditions livres, magazine berry, nuit polar

Sur les pas de Pierre Loti

product-465-1

 

Cet ouvrage est en précommande jusqu’au 15/03/2025. Il sera disponible à partir du 31/03/2025 au prix de 23 euros (au lieu de 26).

Nombre de pages : 128
Format : 25 x 20 cm

95 dessins et aquarelles

Pierre Loti (1850-1923), écrivain-voyageur, a parcouru, en tant que marin, le vaste monde mais il est toujours revenu à Rochefort, sa ville natale, en cette « maison monde », dont jamais il ne déménagea. Rochefort et la « Charente inférieure », l’Aunis et l’île d’Oléron, Echillais et Saint-Porchaire sont dépeints dans ses romans autobiographiques centrés sur son enfance et sa « prime jeunesse ». Son pays natal y est décrit, avec précision et poésie, sous l’angle de « cette éternelle nostalgie » que Loti a toujours emportée avec lui. L’écrivain de l’ailleurs n’aura jamais oublié « l’ici ».

Olivier Stroh et Vincent Duval nous offrent une déambulation poétique parmi les lieux qui ont construit l’imaginaire de Loti, une autre manière de découvrir l’auteur et son territoire.

Loti Stroh 1_page-0001Loti Stroh 2_page-0001

Lien ici : Sur les pas de Pierre Loti – La Bouinotte Éditions livres, magazine berry, nuit polar

 

Assemblée générale des Amis de Pierre Benoit (mercredi 23 octobre, chez Albin Michel)

Le 23 octobre dernier a eu lieu l’Assemblée générale des Amis de Pierre Benoit (Pierre Benoit a été président de l’AIPLP à la fin de sa vie et l’Association des Amis de Pierre Benoit, actuellement présidée par Bernard Vialatte, est membre de l’AIAPL). Agnès Jarry-Lacombe, Françoise Bellot et Stéphane Maltère étaient présents. Stéphane Maltère, vice-président de l’Association des Amis de Pierre Benoit, a présenté l’après-midi le roman Mademoiselle de La Ferté avant la projection de son adaptation par Roger Dallier. Amélie Nothomb, Francis Esménard (président des éditions Albin Michel) et François Bellair (fils de Marie Dubas) avaient été conviés à la projection. Stéphane Maltère a également présenté un court document montrant Pierre Benoit à l’inauguration du monument Pierre Loti à Hendaye en 1961. Le lendemain matin, une visite dans le 5e arrondissement de Paris a permis de parcourir les lieux liés aux romans et à la vie de Pierre Benoit.

20241023_105714 20241023_105736 20241023_122951(0) IMG-20241023-WA0054

 

 Pierre Loti et Istanbul: un voyage intemporel au coeur de la turcophilie – TRT Afrika

Parmi les écrivains français qui ont succombé aux charmes d’Istanbul, Loti se distingue comme l’un des plus éminents

Pierre Loti, de son vrai nom Louis Marie-Julien Viaud, est né le 14 janvier 1850 à Rochefort-sur-Mer et mort le 10 juin 1923 à Hendaye. Considéré comme l’un des auteurs les plus influents de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, notamment pour ses récits de voyages exotiques et ses romans semi-autobiographiques, Loti va profondément marquer la littérature de voyage orientaliste.

L’écrivain français a commencé sa carrière en tant qu’officier de marine, un métier qui a largement imprégné ses écrits, et c’est en 1876 qu’il amarre pour la première fois à Istanbul.

Au cœur des murs ancestraux d’Istanbul, une histoire d’amour se tisse rapidement entre Pierre Loti et la ville. Dès sa première rencontre avec les quartiers pittoresques de la ville et les murmures mystiques de l’appel à la prière, Loti fut envoûté par la magie enivrante de la métropole orientale.

« Istanbul, cette ville éternelle, m’a ensorcelé dès le premier regard. Ses minarets qui se dressent fièrement vers le ciel, ses ruelles labyrinthiques qui invitent à l’exploration, ses parfums envoûtants qui flottent dans l’air, tout cela crée une symphonie envoûtante pour les sens. Chaque coin de rue, chaque pierre ancienne raconte une histoire, et en me perdant dans les méandres de cette cité millénaire, j’ai découvert un monde d’une beauté insoupçonnée. Istanbul, avec sa magie envoûtante, a capturé mon cœur et a fait de moi un amoureux éternel de cette ville légendaire. Istanbul est un livre ouvert, où chaque coin recèle une histoire captivante, où chaque pierre raconte les péripéties d’un passé glorieux et tumultueux. »

C’est dans les ruelles étroites d’Eyup qu’il rencontre des âmes tourmentées, capturant leurs histoires de sa plume sensible. Ici, il se lie rapidement d’amitié avec des artisans, des poètes et des intellectuels, partageant des moments précieux dans les cafés enfumés de la ville.

Mais c’est précisement dans le regard profond d’une femme, – « Aziyadé » de son premier roman éponyme paru en 1879-, que Loti trouvera une connexion plus profonde avec Istanbul.

« Aziyadé était un mirage, une vision éphémère qui avait capturé mon cœur dès notre première rencontre. Elle était la quintessence de la beauté orientale, une muse enchanteresse qui m’inspirait chaque instant passé à ses côtés. Dans les yeux d’Aziyadé, je voyais le reflet de l’Orient tout entier. Sa grâce, sa délicatesse et son charme mystérieux m’emportaient vers des contrées lointaines, où se mêlaient l’amour et l’aventure. »

Ce roman semi-autobiographique, acclamé par la critique, offre un portrait saisissant de la société ottomane de l’époque, ainsi que des réflexions profondes sur l’amour, la passion et la quête d’identité. L’œuvre capture l’atmosphère envoûtante d’Istanbul et met en lumière les difficultés d’un amour impossible dans un contexte culturel et social complexe.

Dans la même veine poétique, Loti va davantage accroître sa gloire littéraire avec la publication plus tardive des Désenchantées et Fantôme d’Orient et deviendra l’écrivain par excellence de la littérature stambouliote d’expression française.

Loti le turcophile

Outre sa glorieuse carrière littéraire, Loti était également un écrivain engagé dans les débats de son époque. Ses prises de position controversées, notamment sur l’impérialisme français, ont suscité de nombreuses critiques.

Turcophile absolu, Pierre Loti s’illustre notamment par sa défense exaltée des Turcs, à une époque où l’Empire ottoman fait l’objet de nombreuses convoitises et de campagnes de diabolisation en Europe.

Si bien qu’à partir de la guerre italo-turque en 1911, où l’Italie « se jette sur la Tripolitaine », et tout au long des guerres balkaniques, de la Grande guerre, et de la guerre d’indépendance turque, Loti consacre presque toutes ses dernières oeuvres publiées dans les douze dernières années de sa vie, à prendre la défense des Turcs contre l’impérialisme et la propagande européenne de l’époque.

Publication de lettres, de livres, de tribunes, Loti emploie tous les moyens à sa disposition « dans l’indignation et la souffrance pour démasquer tant d’hypocrites ignominies pour essayer de faire entendre un peu de vérité et pour demander un peu de justice ».

Turquie Agonisante; Les Massacres d’Arménie; Les Alliés qu’il nous faudrait; La Mort de notre chère France en Orient; Suprêmes visions d’Orient, publiés de 1911 à 1921, sont des essais entièrement consacrés à prendre la défense des Turcs lors des guerres successives dans lesquels est plongé l’Empire ottoman.

Mettant en cause l’injustice de traitement que subit l’Empire ottoman dans la presse française, « Nous, Français, nous leur avons pris l’Algérie, la Tunisie, le Maroc. Les Anglais leur ont déloyalement enlevé l’Egypte. La Perse est à moitié sous le joug. Et l’Italie vient d’ensanglanter la Tripolitaine, donnant le triste signal de la curée sans merci » s’indigne Loti dans Turquie Agonisante.

« La gloire ainsi que le bon droit, je ne les vois que du côté des admirables défenseurs du sol héréditaire, Turcs ou Arabes, qui, surpris par la brusquerie de l’attaque et n’ayant qu’un armement d’une infériorité pitoyable, se font mitrailler quand même et massacrer comme des héros d’épopée » écrit-il encore dans le Figaro du 6 décembre 1911, en pleine guerre italo-turque.

Pendant les guerres balkaniques qui s’ensuivirent, inquiet de la situation en défaveur des Turcs qui perdent de vastes territoires, Loti fait une nouvelle fois preuve de son attachement incommensurable aux Turcs :

« Si les Slaves sont vainqueurs, si le viel islam s’écroule, mes projets d’avenir feront comme l’islam (…). Puisqu’il m’est impossible de retourner en Turquie comme officier français, je me ferais turc. Je ne tiens guère à l’Europe occidentale. »

Il dénonce par ailleurs l’attitude méprisante de l’Europe pour cette race « foncièrement bonne, brave, loyale et douce » bafouée dans sa tranquillité, dans ses traditions, dans sa foi, trahie de l’intérieur, et par le modernisme déstabilisateur, et n’hésite pas à critiquer « le progrès, la civilisation, le christianisme, c’est la tuerie extra-rapide, la tuerie à la mécanique. Honte! Honte à l’Europe, honte à son christianisme de pacotille. Et, pour la première fois de ma vie, je crois que je vais dire: honte à la guerre moderne ».

Dans Suprêmes visions d’Orient, son dernier essai publié peu avant de mourir, Pierre Loti se retire de la scène politique avec la sensation d’avoir rempli son devoir:

« Si j’avais encore mon activité de jadis, avec quel élan je serais allé me faire tuer dans les rangs des défenseurs de l’islam ! Mais si je n’en ai plus la force comme autrefois, au moins je suis fier de me dire que j’ai consacré les dernières lueurs de mon intelligence à soutenir le parti de la vérité ! »

Le courage de Pierre Loti toucha profondément les dirigeants turcs. En janvier 1921, Mustafa Kemal lui adressa une lettre pour exprimer la gratitude du peuple turc et lui offrir, en signe de reconnaissance, un tapis tissé par les jeunes filles orphelines de la guerre. Cette marque de reconnaissance témoignait de l’importance et de l’impact de Loti dans le cœur du peuple turc, ainsi que de son engagement envers leur cause.

« Ce tapis est destiné à témoigner de la plus profonde et inaltérable amitié du Peuple turc envers l’illustre Maître, qui, de sa plume magique, a, dans les plus sombres jours de son histoire, défendu ses droits. Nous vous prions de bien vouloir agréer notre cadeau dont l’humble valeur consiste uniquement en ce qu’il témoigne des sentiments de gratitude que nous ressentons envers le Grand et Magnanime Français, Ami et Défenseur du Droit. »

Pierre Loti incarne l’essence de la fascination pour Istanbul et la turcophilie. Son amour pour la ville et sa passion pour la culture orientale se reflètent dans ses écrits captivants. Loti a réussi à saisir la beauté, la complexité et les contrastes d’Istanbul, transcendant les frontières géographiques et culturelles pour nous transporter dans un monde empreint de mystère et de poésie.

À travers ses romans, Loti a su capturer l’atmosphère enivrante d’Istanbul, dépeignant avec sensibilité les détails architecturaux, les coutumes locales et les émotions intenses suscitées par la ville. Sa turcophilie transparaît dans ses descriptions élogieuses de la culture, des paysages et des habitants d’Istanbul, mettant en valeur l’héritage riche et diversifié de la ville, mais également par sa défense acharnée de l’Empire ottoman, des Turcs, des Musulmans dans un contexte de convoitise impérialiste.

Pierre Loti a contribué à populariser Istanbul auprès du public occidental, inspirant de nombreux voyageurs et écrivains à découvrir et à explorer cette cité fascinante. Son héritage littéraire témoigne de son attachement profond à Istanbul et de sa passion pour la rencontre des cultures.

Ainsi, grâce à Pierre Loti, Istanbul a acquis une place privilégiée dans l’imaginaire collectif, représentant à la fois l’exotisme, la beauté et la complexité de l’Orient. Son œuvre continue d’inspirer les amoureux des voyages et de la littérature, invitant chacun à plonger dans les « Suprêmes Visions » d’Istanbul et à s’émerveiller devant la grandeur de cette ville unique.