La subvention de 8000 euros demandée à la communauté de commune de Paimpol-Goëlo pour compléter le financement de la statue a été votée récemment à l’unanimité par les élus du conseil.
site de Lann Vraz
La mairie de Ploubazlanec a reçu un avis favorable signé du préfet des Côtes d’Armor, au sujet de la demande d’implantation de la statue sur le site de Lann Vraz, qui avait été déposée auprès de l’architecte des bâtiments de France.
Il ne reste plus qu’à fixer la date de l’inauguration en concertation avec la Mairie de Ploubazlanec et les autres partenaires.
L’organisation de “Journées Islandaises 2017 “ du 13 au 16 Juillet 2017 (le 16 étant la fête des Islandais), avec au programme des rencontres avec des écrivains Islandais et leur traducteur, une exposition de poissons et oiseaux Islandais…, est une possibilité de créneau pour l’inauguration.
L’inauguration de la statue prévue initialement au printemps 2017 serait alors repoussée de quelques mois…
La décision sera prise lors d’un prochain conseil d’administration de l’association Pierre Loti à Paimpol.
Un projet qui aura demandé 85 années d’efforts pour être concret…
1932, l’idée commence avec le maire de Paimpol qui souhaite installer une œuvre-hommage à Pierre Loti sur les quais de la ville. Seule une ébauche en plâtre grandeur nature est réalisée, car faute de moyens financiers, ce projet tombe dans l’oubli.
2010, l’association reprend le projet et lance une souscription qui aboutira finalement à la sculpture de la statue par Charly Sallé.
S’appuyant sur l’original en plâtre qui avait été conservé aux archives municipales de Saint Brieuc, l’artiste a consacré 1500 heures de travail à ce granit de 5 tonnes qui mesure terminé 2.50 m de haut sur 1.70 m de large.
Après quelques péripéties relatives à l’endroit où le monument devait être érigé, finalement, c’est le site grandiose de Lann Vras qui est définitivement retenu.
Encore quelques mois, et les Veuves d’Islandais scruteront l’horizon à la mémoire des marins perdus en mer.
Un hommage à Pierre Loti que lui avaient déjà rendu les critiques en 1886, comme Jules Lemaitre « Les plus grands chefs-d’œuvre de la littérature ne m’ont jamais ému de la sorte. »
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