Les trésors de l’île de Pâques mis en lumière

logo dépêche midi
Publié le 10/07/2018

Expos – Au musée Fenaille à Rodez

Jusqu’au 04/11/2018

Plus de 80 objets prêtés par des particuliers ou des musées comme le Quai Branly, ou la maison Loti

Plus de 80 objets prêtés par des particuliers ou des musées comme le Quai Branly, ou la maison Pierre Loti, sont dévoilés au public. / DDM A. C.

 

« L’ombre des Dieux », l’exposition sur les trésors de l’île de Pâques dévoile au musée Fenaille, jusqu’au 4 novembre, quelques secrets de cette île du Pacifique.

Elle fascine autant qu’elle intrigue, l’île de Pâques à plus de 4000 kilomètres des terres habitées abrite plus de neuf cent statues gigantesques, des moais, des dieux ou des images chimériques sculptées par des prêtres. Une partie de ces pièces exceptionnelles, soit près de 80 objets issus de collections privées ou prêtées par le musée du Quai Branly, sont à retrouver au musée Fenaille. « Nous arrivons au bout d’une longue histoire, un travail de recherche porté depuis plusieurs années dont le point de départ est venu de notre collection de statues menhirs à laquelle je m’intéresse par le biais d’autres sociétés », souligne Aurélien Pierre, directeur du musée Fenaille qui a pu réunir ces objets notamment grâce à l’appui de deux archéologues et chercheurs au CNRS, Catherine et Michel Orliac. « Ce sont des objets particulièrement rares, qui évoquent tout un pan de la vie des Pascuans. On en retrouve une dizaine de connus dans ces collections », poursuit Aurélien Pierre.

Des insignes de pouvoirs, des statuettes pour représenter des ancêtres ou des divinités, des éléments utilisés lors de rituels ou de danse, sculptés dans du bois ou la pierre : des pièces qui interpellent les collectionneurs.

Des explorations de James Cook, à celle de l’écrivain Pierre Loti, l’île n’a jamais cessé de fasciner les esprits. Des dessins prêtés par le musée de Rochefort ou de la maison Pierre Loti y sont d’ailleurs exposés.

D’origine polynésienne, les Pascuans étaient ainsi un peuple de navigateurs, des marins fabuleux, capables de franchir des distances de plus de 5 000 km. Ils avaient aussi le sens de la « redistribution », du partage. Les classes s’effondraient lorsque l’un d’entre eux était capable de démontrer son talent considéré « reconnu par les dieux » dans cette société. Une collection de clichés réalisés dans les années 80 par le photographe François Sagnes dévoilera également au musée Denys-Puech, « de très belles photos patrimoniales » de cette île mystérieuse.

Aurore Cros

https://www.ladepeche.fr/article/2018/07/10/2833579-les-tresors-de-l-ile-de-paques-mis-en-lumiere.html#

 

 

Cliquez sur « articles précédents » situés tout en bas de cette page pour consulter toutes les actualités