La Fondation du patrimoine lance une souscription pour la restauration de la collection d’armes, de mobiliers et d’objets métalliques issus de la maison de Pierre Loti à Rochefort. Plus de 17600 euros ont déjà été collectés.
Par Valérie Prétot
Publié le 27/11/2017 à 13:33
Mis à jour le 27/11/2017 à 17:18
C‘est l’un des sites emblématiques de Charente-Maritime, la Maison de l’écrivain Pierre Loti à Rochefort est fermée au public pour cause de travaux depuis 2012. Le site fait l’objet d’un projet de rénovation mené par la Ville de Rochefort avec le soutien de l’Etat. La fondation du patrimoine qui lance un appel aux dons pour la restauration de la collection d’armes, de mobiliers et d’objets métalliques de la maison, a déjà récolté 17 662 euros. Cette collection, témoin de la passion de Pierre Loti pour l’orientalisme est composée de 200 objets. Elle comporte près de 80 pièces exceptionnelles, parmi lesquelles 45 armes : sabres, épées, poignards, fusils, lances, couteaux, casques. Autant d’objets qui furent collectés lors de ses voyages en Afrique, au Proche Orient, dans la péninsule arabique, en Turquie, en Perse ou encore en Asie. Ces collections d’armes et d’objets en métal ont subi des dégradations et présentent un état sanitaire qui nécessite une restauration d’une haute technicité, conduite par un atelier spécialisé.
La maison de l’écrivain-marin Pierre Loti est labellisée Musée de France pour sa partie musée et classée monument historique pour la totalité du bâtiment et du jardin. C’était la maison historique de la famille de Pierre Loti, elle a été totalement réinventée par la fantaisie du célèbre écrivain.
Pierre Loti, arpenteur des océans.
Pierre Loti (1850-1923) de son vrai nom Julien Viaud était officier de marine et écrivain. Il est réputé pour avoir cultivé la passion du voyage. De l’Inde à Tahiti, de la Turquie au Sénégal, ses ouvrages, ses dessins, ses articles de presse, ses photographies, mais aussi sa maison, témoignent des découvertes réalisées lorsqu’il sillonne le monde en bateau.
Extrait de « Fantôme d’Orient » de Pierre Loti.
« Déjà, voici les kiosques impériaux et les grands harems ; puis la série des palais tout blancs aux quais de marbre. Et enfin, là-bas et là-haut, sortant tout à coup d’une brume qui se déchire, la silhouette incomparable de Stamboul. »
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