Décembre 2023

Passez un agréable réveillon, sans trop abuser…

27 décembre

♦ La maison de Loti en 3D (Sud-Ouest, 27 décembre 2023)

24 décembre 2023

♦ « Une Chambre à l’Hôtel Mékong » de Jean-Luc Coatalem : une méditation au musée Guimet | Atlantico.fr (Stock, 2023)

♦ Rencontre autour de Pierre Loti Grand-Théâtre Bordeaux mercredi 24 janvier 2024 (unidivers.fr)

Lien Youtube : https://www.youtube.com/LibrairieMollat

♦ Naufrage au Pays basque : rafales de vent, mer forte, « tous les ingrédients étaient réunis pour détruire un petit bateau » (Sud-Ouest, 22 décembre 2023)

Par Yoann Boffo / Publié le 22/12/2023 à 14h40 / Mis à jour le 22/12/2023 à 16h29.

Le président de la SNSM de Saint-Jean-de-Luz décrit des conditions météorologiques difficiles au moment de l’accident, dans la nuit de jeudi 21 à vendredi 22 décembre, à Ciboure.

Au moment du naufrage, les trois marins à bord du « Cycnos » affrontent des conditions météorologiques compliquées, dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 décembre. Ils s’échouent sur la digue de Socoa, à Ciboure, balayés par un vent d’ouest de force 6 (la force 12 correspondant à un ouragan), selon la préfecture maritime. Des rafales sifflantes comprises entre 39 et 49 km/h de moyenne. « En mer, c’est déjà du sérieux », estime Jean Lataste, président de la station luzienne de la Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM).

Un bateau de pêche en provenance du Bassin d’Arcachon s’est échoué dans la nuit de jeudi 21 à vendredi 22 décembre. Un marin a pu être secouru. Deux autres sont portés disparus dans une mer agitée.

L’état de la mer est alors au niveau 5, synonyme de « forte ». « La zone au pied du fort de Socoa est pleine de ressac, décrit Jean Lataste. Les creux devaient atteindre 3 à 4 mètres. Tous les ingrédients étaient réunis pour détruire un petit bateau. » Long d’une douzaine de mètres, le « Cycnos », immatriculé à Arcachon, n’a pas résisté. Il s’est échoué sur la digue avant d’être détruit.

Une panne aurait pu gêner la manœuvre

Les conditions rendaient l’entrée dans le port plus difficile. Pas impossible. « Si ça ne déferle pas trop, la passe reste praticable. Elle est bien signalée par trois alignements, avec des feux », explique Jean Lataste. Le mauvais temps a pu jouer. Mais l’enquête de la gendarmerie maritime devrait aussi étudier les pistes d’une avarie de barre ou d’un problème moteur. Une panne aurait pu gêner la manœuvre. « Il est encore trop tôt pour avoir des certitudes sur les causes de l’accident », estime Jean Lataste.

“Sans équipement spécial, les conditions de survie sont restreintes. Environ cinquante minutes pour un homme en forme”

Les naufrages font malheureusement partie de la vie du monde de la pêche. Sur le bassin d’Arcachon, le dernier naufrage mortel remonte à novembre 2020 où le matelot d’un fileyeur avait trouvé la mort dans les passes du Bassin.

À la mi-journée, deux matelots étaient toujours portés disparus. L’espoir de les retrouver en vie s’amenuise au fil des heures. « La température de l’eau avoisine les 13 °C. Sans équipement spécial, les conditions de survie sont restreintes. Environ cinquante minutes pour un homme en forme », explique Jean Lataste.

Dans la nuit, le canot « Pierre Loti II » a été dépêché sur place pour participer aux recherches. Il est, depuis, rentré au port. Les secours ont glissé plus au nord. Le courant pourrait avoir porté les naufragés en direction des plages d’Erromardie ou de Lafitenia. Dans l’après-midi, les recherches ont finalement été interrompues.

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Ce drame vient nous rappeler d’autres tempêtes, dont celle évoquée par Pierre Loti dans son Journal (voir volume IV, l’édition établie, présentée et annotée par Alain Quella-Villéger et Bruno Vercier, aux éditions Les Indes Savantes), le 3 mars 1897 :

« Tempête – À 5 h, dépêche du Nautile, 2 bateaux en perdition – Et je pars en hâte pour le Socoa. Au Socoa, quand j’arrive, au sinistre crépuscule, la mer géante se déverse par-dessus les jetées, des gerbes d’écume de cinquante pieds de haut s’élèvent dans l’air, sous le ciel noir. Et il est lugubre, ce petit port isolé, avec tous ses marins qui sont là, dehors, regardant, anxieux, les deux navires en perdition pour lesquels on ne peut plus humainement rien faire. »

L’AIAPL tient à saluer le courage et le dévouement toujours admirables de l’équipe de sauveteurs en mer de la station de Saint Jean de Luz-Ciboure, qui officient sur leur canot Pierre Loti 2.

Pensez à eux et soutenez les dans leur action si indispensable, en envoyant vos dons à cette adresse :

Soutenez les Sauveteurs en Mer et sauvez des vies ! (snsm.org)

♦ Le journal de bord de Pierre Loti 16 Rue de la Résistance Ploubazlanec mardi 5 mars 2024 (unidivers.fr) Visite ludique

16 décembre 2023

♦ Réédition de Loti par Claude Farrère : interview de Gisèle Durero-Köseoglu

Réédition du Loti de Claude Farrère : entretien avec Gisèle Durero-Köseoglu (lepetitjournal.com)

♦ Du nouveau chez Bleu autour ?

Bleu autour, éditeur | Bleu autour, éditeur (bleu-autour.com)

13 décembre 2023

♦ Les obsèques de Pierre Loti en film (Sud-Ouest, 13 décembre 2023)

♦ Soirée théâtre avec Pierre Loti et Sarah Bernhardt au Château d’Oléron (Sud-Ouest, 12 décembre 2023)

Le Château-d’Oléron : dernière représentation du « Dernier dîner de Pierre Loti et Sarah Bernhardt » (sudouest.fr)

♦ « Le Sang noir », « Le Cheval d’orgueil »… Dix livres incontournables qui ont marqué la Bretagne (ouest-france.fr) (Sud-Ouest, 11 décembre 2023)

♦ Dossier Loti dans Le Festin (décembre 2023) Revue | Le festin (8 pages de dossier)

11 décembre 2023

♦ Rencontre avec Marine Le Breton (Sud-Ouest, 11 décembre 2023)

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♦ Les Ensablés – Soldats bleus, journal intime (1914-1918) de Pierre Loti (actualitte.com)

Article de Carl Aderhold sur Actuallité.com

A priori, publier le journal intime de Pierre Loti, sur la période couvrant la Première Guerre mondiale relève de la gageure, tant le style et l’œuvre de cet écrivain sont aujourd’hui passés de mode. Sa ferveur patriotique, sa soif d’en découdre avec l’ennemi, qui le pousse, alors qu’il a dépassé l’âge d’être mobilisé, à faire intervenir les plus hautes autorités, pour prendre part malgré tout à la guerre, nous est difficile à comprendre. (la suite est disponible sur le site)

9 décembre 2023

♦ Rochefort : mieux connaître Loti à travers les lettres de sa sœur Marie Bon (sudouest.fr)

Des centaines de lettres de Marie Bon données à la médiathèque vont être étudiées pour mieux connaître cette peintre de talent et son frère, Pierre Loti, qui n’a pas encore révélé tous ses mystères.

♦ Sabine Devieilhe, intense et émouvante Lakmé | Crescendo Magazine (crescendo-magazine.be)

Sabine Devieilhe, intense et émouvante Lakmé

Le 29 novembre 2023 par Jean Lacroix

Léo Delibes (1836-1891) : Lakmé, opéra-comique en trois actes. Sabine Devieilhe (Lakmé), Frédéric Antoun (Gérald), Stéphane Degout (Nilakantha), Ambroisine Bré (Mallika), Philippe Estèphe (Frédéric), Mireille Delunsch (Mistress Bentson) ; Orchestre et Chœur Pygmalion, direction Raphaël Pichon. 2022. Notice et synopsis en anglais et en français. Sous-titres en français, en anglais, en allemand, en japonais et en coréen. Un DVD Naxos 2. 110765. Aussi disponible en Blu Ray.

Les chiffres sont éloquents : dans la programmation parisienne de l’Opéra-Comique, lieu même de la création de Lakmé en 1883, la présente production est la 1610^e représentation de l’opéra. Ce qui démontre à merveille, même si Mignon et Carmen présentent un record plus impressionnant, que l’œuvre de Delibes fait toujours l’objet de l’attirance du public. Cette production, filmée Salle Favart les 4 et 6 octobre 2022, est une mise en scène de Laurent Pelly, avec un orchestre jouant sur instruments d’époque et des dialogues parlés, réécrits de façon légère par la dramaturge et metteuse en scène Agathe Mélinand. Dans le rôle principal, on retrouve Sabine Devieilhe, qui avait débuté dans le rôle en 2014 dans une autre production. Il était indispensable de conserver son incarnation, pour son intensité, son humanité et sa haute qualité vocale. Car Lakmé aujourd’hui, c’est elle, en priorité.

On ne reviendra pas ici en détails sur une action bien connue, située dans les Indes britanniques, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, racontant l’amour impossible entre la fille d’un prêtre rebelle de Brahma et un officier britannique. Lakmé s’empoisonnera pour sauver son bien-aimé Gérald du sort cruel que lui réserve son père, Nilakantha. La création a donc eu lieu le 14 avril 1883 à Paris, à l’Opéra-Comique, sur un livret inspiré par un roman de Pierre Loti (pseudonyme de Louis-Marie-Julien Viaud, 1850-1923), Le Mariage de Loti, et co-écrit par Edmond Gondinet (18238-1888) et Philippe Gille (1831-1901). Tous deux ont été des collaborateurs d’Eugène Labiche ; le premier avait déjà signé les livrets d’autres opéras de Delibes, Le Roi l’a dit (1873) et Jean de Nivelle (1880), le second nommé se distinguant dans ce dernier thème historique, et dans des textes pour Offenbach, Bizet, Koechlin et, surtout, dans Manon, avec Henri Meilhac, l’œuvre de Massenet étant créée dans le même lieu au début de 1884. Sans être idéal, le livret contient de beaux moments qui vaudront à Delibes un inestimable et durable succès, sa musique étant d’une remarquable veine harmonique et vocale.

Pour cette nouvelle production, très bien filmée par François Roussillon, Laurent Pelly a opté pour une mise en scène sobre et dépouillée, sans excès d’exotisme, pourtant présent, dont l’essence même apparaît d’autant plus évocatrice de la relation du jeune couple, centrant ainsi l’action sur leur amour sans issue. Le plateau est épuré, avec des décors réduits à des effets de papier blanc sous la forme de légers panneaux ou de lanternes et, à l’Acte III, d’un espace recouvert, lui aussi, de fleurs en papier. Pour ajouter au caractère sacré que son père Nilakantha lui confère, on découvre la jeune femme dans une sorte de cage en bois, protection contre le monde extérieur, dont la sortie lui sera fatale en rencontrant Gérald. Effet saisissant, complété à l’Acte II par la présence d’une charrette tirée par son père, lorsque, pour retrouver celui que ce dernier estime avoir souillé le temple sacré, il intime à Lakmé l’ordre de chanter. Tout cela réjouit l’œil, tout autant que les costumes, signés eux aussi par Laurent Pelly. Sobres à leur tour, ils sont anglais, classiquement et d’époque pour les officiers comme pour les dames qui les accompagnent, et drapés pour les Hindous. Lakmé est vêtue de blanc, ce qui évoque autant son innocence que la pureté de son âme. Les lumières claires de Joël Adam ajoutent à la réussite d’un ensemble très esthétique.

La dramaturgie est bien développée, avec des mouvements de foule réussis (le chœur, groupé, est valorisé) et des échanges entre les personnages qui ne sont pas stéréotypés. Tout est concentré, dans cet émouvant mélodrame, sur la passion qui anime Lakmé, prête à se sacrifier pour celui qu’elle aime, même après avoir constaté que l’appel du retour au pays commence à l’éloigner d’elle. Dans ce rôle, Sabine Devieilhe est idéale. Elle l’incarne depuis 2014 et elle l’a intégré de la manière la plus accomplie qui soit. Physique gracieux, charisme assumé, émission vocale parfaite, elle domine l’action par une présence intense. On l’attend bien sûr dans le fameux, mais redoutable, Air des clochettes de l’Acte II : elle y est d’une légèreté incroyable et d’un dynamisme lumineux, timbre maîtrisé jusque dans les notes les plus aiguës. Une vraie leçon de chant, qui anime tout l’opéra, jusqu’au moment final où son cri Tu m’as donné le plus doux rêve est plus que bouleversant. Face à elle, le ténor Frédéric Antoun est un Gérald intéressant, même si certains aigus paraissent un peu forcés. Il a de la présence, mais dans ce domaine, il doit céder face à un impressionnant Stéphane Degout, qui endosse le rôle de Nilakantha avec une force inébranlable et une voix de bronze. Il faut souligner encore la prestation de la mezzo-soprano Ambroisine Bré en Mallika, la servante de Lakmé. Sa voix, toute en délicatesse, fait merveille lorsqu’elle partage avec sa maîtresse le duo de l’Acte I, autre moment de bonheur vocal. À deux, elles arrivent à rendre encore plus magnifiques les fleurs dont elles exaltent la beauté. Les autres rôles sont tenus avec la justesse voulue ; on épinglera en particulier Philippe Estèphe en Frédéric, ami de Gérald, et Mireille Delunsch, très typée en Mistress Bentson. Quant aux chœurs, ils sont très investis et très dynamiques (la scène du marché) et participent à l’action de façon vivante et colorée.

À la tête de l’Orchestre Pygmalion, qui joue sur instruments d’époque, ce qui fait parfois dresser l’oreille pour l’acidité des cuivres, Raphaël Pichon crée une animation permanente qui participe à cette réussite globale et fait de ce DVD une référence absolue. Les amateurs d’opulence, en termes de décors et de costumes, iront quand même voir du côté d’une production australienne de 2011 (Sydney Opera House), dans laquelle la soprano Emma Matthews incarne une Lakmé qui ne manque pas d’allure, sous la direction de Emmanuel Joel-Hornak. Mais Sabine Devieilhe est à ce point sublime et authentique qu’elle risque, pour longtemps, de demeurer sans rivale digne de ce nom.

8 décembre 2023

♦ Pierre Loti – Gustave Viaud, deux frères unis par la mer | Musée national de la Marine de Rochefort (musee-marine.fr)

Au cours du mois de décembre, le musée national de la Marine à Rochefort poursuit sa programmation consacrée à Gustave Viaud, grand frère chéri de Pierre Loti.

Samedi 09 décembre 2023 à 10h, les enfants de 7 à 12 ans et leurs accompagnateurs sont invités à découvrir le parcours de Gustave Viaud. Au sein de l’Ancienne école de médecine navale à Rochefort, assistez à des lectures d’extraits de textes, participez à un atelier dessin et à une présentation de l’exposition adaptée aux plus jeunes. Cette « Petite causerie » est animée par Françoise Hébras.

Samedi 9 décembre, de 10h à 11h30, Ancienne école de médecine navale, 25 rue amiral Meyer – 17300, Rochefort

Gratuit, dans la limite des places disponibles

Enfants de 7 à 12 ans et leurs accompagnateurs

Réservation à rochefort@musee-marine.fr et au 05 46 99 59 57

Jeudi 14 décembre 2023, nous clôturons l’année Loti en proposant une rencontre privilégiée avec l’artiste Marine Le Breton.

Guidés par l’artiste, vous découvrirez l’œuvre réalisée spécialement pour l’exposition temporaire. Marine Le Breton reviendra sur le défi qu’a représenté cette commande, partagera sa démarche artistique, ses sources d’inspirations et le code graphique qu’elle a imaginé, fait de traits, de lignes et de points.

Jeudi 14 décembre à 18h30, Ancienne école de médecine navale, 25 rue amiral Meyer – 17300, Rochefort

Gratuit, dans la limite des places disponibles

Enfants de 7 à 12 ans et leurs accompagnateurs

Réservation à rochefort@musee-marine.fr et au 05 46 99 59 57

Evènements organisés dans le cadre de l’exposition temporaire Pierre Loti – Gustave Viaud, deux frères unis par la mer