Publié le 15/06/2018 à 11h57. Mis à jour à 12h11.
A l’occasion de la visite du chef de l’Etat ce jeudi à Rochefort, visite guidée au cœur de cette bâtisse fermée au public depuis 2012, qui a grand besoin d’être encore restaurée.
Emmanuel Macron dans la première pièce de la visite, le Salon rouge. La maison a été vidée de ses meubles en 2012 car il fallait la consolider©Jean-Christophe Sounalet-
Toujours dans le Salon rouge. Les meubles retirés, après restauration, sont conservés dans les réserves de la Ville de Rochefort©Jean-Christophe Sounalet
A côté, voici le Salon bleu. Depuis six ans, 800 000 euros ont été investis pour restaurer la maison Pierre Loti©Jean-Christophe Sounalet
Plus loin au rez-de-chaussée, la salle Renaissance. Aux côtés d’Emmanuel Macron, le conservateur de la maison Pierre Loti, Claude Stéfani, et la ministre de la Culture Françoise Nyssen©Jean-Christophe Sounalet
Dans la salle Renaissance, l’escalier qui mène au premier étage©Jean-Christophe Sounalet
-En haut de l’escalier, au premier étage, la salle gothique ou médiévale. Il faudrait encore 6 millions d’euros pour finir de restaurer la maison, 12 millions si on inclut en plus un centre d’interprétation dans une maison adjacente©Jean-Christophe Sounalet
La mosquée de la maison Pierre Loti, dont le plafond menace ruine. Le gain du Loto du patrimoine organisé en septembre, grâce auquel la maison Pierre Loti récupérera des sous, viendra certainement panser les plaies de cette pièce clef©Jean-Christophe Sounalet
Pierre Loti, au XIXe siècle, a entièrement repensé et décoré sa maison natale en fonction de ses voyages, notamment en Orient. A ce point qu’il l’a fragilisée en tombant certains murs©Jean-Christophe Sounalet
Le conservateur de la maison montre un morceau du plafond de la mosquée qui s’est détaché, rongé par les insectes©Jean-Christophe Sounalet
La Chambre arabe, au deuxième étage, toute petite©Jean-Christophe Sounalet
Le Salon turc. Pour la photo posent Stéphane Bern, aux manettes du Loto du patrimoine, la ministre de la Culture et le chef de l’Etat©Jean-Christophe Sounalet
Vous noterez sur les clichés la présence d’Alain Quella Villéger – interviewé à plusieurs reprises par les médias - très impliqué aux côtés de Stéphane Bern et du Président Macron.
http://alain-quella-villeger.over-blog.com/
Alain Quella-Villéger, natif de Rochefort, comme Pierre Loti, agrégé d’histoire et docteur-ès-lettres en histoire contemporaine, est le biographe de Pierre Loti.
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http://www.aqui.fr/politiques/macron-en-comite-restreint-a-rochefort,17244.html
L’animateur Stéphane Bern et la ministre de la culture Françoise Nyssen ont rejoint Emmanuel Macron pour cette visite de la Maison Pierre Loti, fermée depuis 2012 pour restauration. Stéphane Bern est revenu sur la polémique survenue il y a plusieurs jours concernant le projet de lancement du Loto du Patrimoine (en septembre) de la Maison de Pierre Loti, certains des écrits de l’auteur faisant l’objet de controverses. « Ma position est simple, je sauve les maisons, pas les réputations. Je ne fais pas d’anachronisme mémoriel », a-t-il déclaré, demandant à ce que l’on cesse les amalgames. « Ce qu’on écrivait au XIXe siècle, on ne l’écrirait pas aujourd’hui. [...] Plutôt que de rester sur ce fantasme de ce qu’aurait pu écrire Pierre Loti, ce serait bien qu’on se remette à le relire, on y découvrirait des choses formidables [...] et cela permettrait à chacun de se faire sa propre analyse de ses écrits. » Avant d’annoncer une bonne nouvelle pour l’édifice : « On a revu les budgets sur les sommes nécessaires pour rouvrir la Maison de Pierre-Loti, on y arrivera entièrement avec le Loto du Patrimoine », a assuré Stéphane Bern. « Aujourd’hui nous sommes là pour célébrer cette formidable initiative du loto du patrimoine », a renchéri Françoise Nyssen. « En participant à la rénovation de ce lieu emblématique, on permet aussi à une ville de s’ouvrir et de se revitaliser. C’est un des critères qui a été retenu pour choisir cette maison pour être soutenue dans le cadre du Loto du Patrimoine. » Objectif : créer de l’emploi, en partie pour la jeunesse, dans ce bassin de vie où le taux de chômage tourne autour de 13%.
Par Anne-Lise Durif
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